Les négociations ont été suspendues hier soir à 20h30 et reprendront aujourd'hui à 16h00.
Ce matin (8h00), des assemblées auront lieu à Herstal et Loppem. Au même moment, les travailleurs de Bruxelles se réuniront au siège de la société pour déterminer s'ils poursuivent le mouvement ou pas. On ne note pas d'avancées significatives dans les négociations pour le moment.
Rétroactes :
Les ouvriers de Kone ont décidé de débrayer suite au manque de volonté de la direction d'aboutir à la conclusion d'une CCT pour encadrer le nouvel outil d'organisation du travail, incluant la géolocalisation imposée par le management. Située en région bruxelloise, l'entreprise emploie 400 travailleurs dont principalement des ouvriers de montage, d'entretien et de réparation d'ascenseurs. Suite à une assemblée générale du personnel, les ouvriers ont décidé d'arrêter le travail pour une durée indéterminée. Les travailleurs veulent qu'on les écoute, ils veulent du respect pour leurs délégués et une véritable négociation incluant un encadrement clair et un retour de productivité du nouvel outil digital. En marge de ces points, la charge de travail et la pression du management sont aussi des problèmes à régler.