La Loi zéro % continue de bloquer les salaires. Mais les marges bénéficiaires des entreprises, elles,
augmentent.
Depuis 2 ans, nous avons négocié, manifesté, sensibilisé, argumenté, signé, été auditionnés au
Parlement. Pourquoi ? Pour que la loi de '96 soit modifiée… Sans quoi, la marge maximale autorisée
pour les augmentations de salaires sera de 0 %. Nous étions plus de 80.000 en juin à Bruxelles, pour la
même raison. Mais en face, rien ne bouge. Aucun geste constructif des patrons qui veulent, au
contraire, continuer à lier les discussions sur l'AIP et celles sur le bien-être (augmentation des
allocations sociales). En plus, la FEB n’a qu’une obsession : supprimer l’indexation automatique des
salaires.
Par ailleurs, les services publics, qui sont un pilier de la répartition des richesses et de la démocratie,
doivent être refinancés à la hauteur des besoins. Et le statut de la fonction publique doit rester la
norme pour les agents qui y travaillent.
Après 2 années d'actions et de négociations, nous ne sommes pas entendus. Il va donc falloir monter
d’un cran et toucher aux intérêts économiques. D’autant que les dividendes et les bénéfices ne sont
pas bloqués, eux.
Une dernière fois, nous demandons :
• une marge indicative et la liberté de négocier,
• le maintien de l’indexation automatique.
RDV le 21 septembre place de la Monnaie à 10h. Si les patrons et le gouvernement restent
sourds, nous mènerons la grève générale en novembre. Pour les salaires et le refinancement
des services publics.
La balle est dans leur camp !
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