Les remontées de terrain sont toujours plus nombreuses et vont toutes dans le même sens: de plus en plus de travailleurs et travailleuses du métal — à l’image de ce qui se passe dans les autres secteurs — n’en peuvent plus avec leurs factures d’énergie. Sur le plan de l’économie, de plus en plus d’entreprises subissent l’explosion des prix de l’énergie. Les contrats fixent arrivent à échéance et sont remplacés par des contrats variables impayables.
Ces transferts de la poche de la classe travailleuse et des secteurs du métal vers les géants de l’énergie doivent cesser. Si ça continue, on va vider les poches des ménages et casser l’économie. Il y a urgence. Le temps est à l’action. L’action immédiate.
Concrètement, les organisations syndicales du métal, en front commun, réclament que des mesures drastiques et rapides soient prises pour faire baisser les factures des familles et des entreprises. Elles réclament que des mesures drastiques et rapides soient prises pour taxer les surprofits ou plutôt ce qu’on devrait appeler les profits illégitimes du secteur de l’énergie.
Les syndicats du Métal mettent aussi en garde les fédérations patronales. Elles doivent aussi réclamer que des mesures soient prises contre les monopoles de l’énergie plutôt que d’essayer de profiter de la situation pour attaquer les salaires.
Nous ne laisserons pas passer ce genre de manoeuvres. D’autant plus que ces dernières années, la valeur créée par les travailleurs et les travailleuses du métal ont généré des plantureux profits et dividendes. Il n’est pas questions que le monde du travail soit de nouveau les perdants de cette crise. Il ne réclame pas l’aumône mais le respect. Sans lui aucune richesse ne pourrait être produite dans la société. Nous n’accepterons donc aucune attaque directe et indirecte sur l’indexation automatique de salaires et continuons à nous opposer à la loi qui bloque les salaires.
Et pour bien montrer que cet avertissement est à prendre au sérieux, les organisations syndicales confirment bien que le 9 novembre prochain sera une journée de grève dans le secteur.