La technologie n’est pas neutre. Si elle est un levier de compétitivité pour les entreprises, elle doit nécessairement œuvrer à une efficacité sociale, être créatrice d’emplois de qualité, améliorer les conditions de travail et contribuer
à réduire l’empreinte écologique de nos activités pour notre organisation syndicale. La révolution numérique est bel et bien en marche.
Dans nos usines métallos, nous avons déjà des robots ou bras articulés, armés de caméras ou de capteurs de chaleur, de couleur et de profondeur de champ, reconnaissant les travailleur·euse·s qui travaillent à leur côté, identifiant s’ils sont gauchers ou droitiers, effectuent « plus vite ou mieux qu’eux » les tâches les plus lourdes ou requérant une grande précision. Et il ne s’agit pas d’un phénomène propre à notre secteur. L’appareil de traduction multilingue à reconnaissance vocale est en cours de finalisation et le premier robot d’analyse médicale a réussi avec grand succès des tests au cours desquels des médecins réputés ont lourdement peiné.
➡️ Dans nos secteurs, nous exigeons par conséquent que les gains de productivité soient orientés vers :
- la consolidation des emplois salariés de qualité ;
- l’assise de notre industrie structurante ;
- le financement de filière de formation qualifiante ;
- la mise en place de formule de réduction collective du temps de travail sans perte de salaire ;
- l’amélioration de la santé et de la sécurité au travail ;
- la recherche de mécanisme garantissant le respect de la combinaison vie professionnelle et vie privée.
L’INDUSTRIE 4.0 SE FERA AVEC LES TRAVAILLEURS ET POUR LES TRAVAILLEURS ‼️✊