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Le 7 octobre, c’est le début de sa fin…

Nico Cué

Le destin de Charles Michel et de son gouvernement bleu flamand tient dans le creux de nos mains. Son avenir dépend de nous. C’est clair. De chacun d’entre nous, un peu ; mais surtout de notre capacité à fédérer la volonté et la détermination de ceux qui, dans cette société malade et en voie de désintégration, ont intérêt à le voir tirer sa révérence. Nous sommes les plus nombreux. C’est un fait. A peu près… 99% !

Edito de Nico Cué

(siehe Deutsche Fassung unten)

 

Reste juste à ce que chacun en ait pleinement conscience. C’est le pain sur notre planche des prochaines semaines. Expliquer. Convaincre. Fédérer. Dans les ateliers. Sur les marchés. Au bistrot, s’il le faut.


Toute la politique fédérale est tendue par le service aux petits oignons « du pourcent », des rupins, du « haut du panier ». A lui, les avantages. A nous, tous les efforts. Voici l’injuste répartition des tâches qui nous est imposée à tous les niveaux des politiques économiques, sociales et fiscales.

Toute l’énergie de l’attelage noir-jaune-bleu, pendant l’année écoulée, a été mobilisée pour camoufler, certes avec talent, l’évidence de cette injustice. On prête à Lincoln l’idée selon laquelle « on peut mentir une fois à tout le monde, on peut mentir tout le temps à une personne, mais on ne peut pas mentir tout le temps à tout le monde ». Là, le fils Michel ment à tout le monde depuis plus d’un an… On va vite constater si le président américain qui a aboli l’esclavage avait vu juste ou pas.


Mettre en parallèle les déclarations du MR durant la campagne électorale avec les décisions auxquelles les libéraux ont collaboré est devenu, sur les réseaux sociaux, un sport un peu dérisoire, comme un « comique de répétition ». D’abord sur l’alliance avec la NVA. Sur l’index, ensuite. Et puis sur l’allongement des carrières. Sur la TVA de l’électricité, aussi… N’en jetons plus, la cour déborde de mensonges.


Il faut débarquer le Gouvernement Michel. Ne serait-ce que pour l’édification morale des jeunes générations. Un retour à l’éthique ne souffrant pas de délais, le plus tôt sera le mieux ! Nous allons donc le faire. Le 7 octobre prochain, c’est le début de sa fin !
Il nous faut un plan d’actions. Sa mise en œuvre doit se faire « sans atermoiements funestes mais sans précipitations inconsidérées », comme disait l’autre. Bien sûr que nous devons tirer les leçons de ce que nous avons mal fait jusqu’ici. Avec beaucoup d’humilité mais autant de détermination, il nous faut réorienter le tir. Dans cet exercice, nos militants sont à la fois notre patrimoine le plus précieux, notre force de frappe mais surtout notre boussole la plus précise. Ils se sont rarement trompés jusqu’ici !


Réveiller le patronat
Téméraire, Charles M. a modifié le code génétique de la concertation sociale « à la belge ». Avec la complicité du patronat, notamment, qui a été le plus démonstratif dans le consentement à cette manipulation, il a fait du « Groupe des dix », devenus « huit », la chambre d’entérinement de sa politique régressive. Ce faisant, il a jeté un sérieux doute sur la possibilité d’encore se concerter sérieusement et efficacement dans ce pays. Or des dossiers fondamentaux restent sur la table du CNT, de l’Onem, de l’Inami ou du Groupe des dix : les fins de carrière, le travail décent, la négociation des salaires, le contrôle de la disponibilité… Rien que ça et quelques autres sujets encore.


Aujourd’hui, c’est au patronat de faire la démonstration qu’il n’a pas cassé l’outil à la faveur de son fol aveuglement causé par la bande des Michel, Peeters et De Wever. Le mirage créé de toutes pièces par le gouvernement a laissé croire aux employeurs qu’ils ne devraient plus négocier. Qu’ils étaient dans un hamac.  Que l’équipe Michel ferait, in fine, tout le boulot pour eux. En quelque sorte, ils n’auraient qu’à attendre, le bec béant, de recevoir du gouvernement ce qu’ils n’obtiendraient pas autour de la table à la force de leur argumentation et de leurs convictions.


Les rêves ne durent pas, en général
Pourtant, la FEB n’est pas encore réveillée. Dans un délire commun aux enfants gâtés et aux animaux gavés, le vrai patron des patrons a clairement fait savoir que le coucou n’est pas rassasié. C’était à l’occasion d’un entretien sur la révision de la loi sur la compétitivité. M. Timmermans y chiffrait ainsi le « dérapage salarial » actuel de la Belgique entre 8 et 9%. Ce qui, dans sa bouche, revient à revendiquer quatre à cinq sauts d’index supplémentaires. Rien moins. L’appétit venant en mangeant, il a aussi évoqué l’élargissement de la comparaison de nos salaires avec l’Italie et l’Espagne, demain ; la Pologne et la Lituanie après-demain ?


Pas sûr que le fils Michel et les donneurs d’ordre flamands vont pouvoir suivre le rythme.
Il faut arrêter le massacre, réveiller la FEB et mettre un terme à l’expérience désastreuse de cette coalition en rappelant avec force que ce pays compte aussi des travailleurs et qu’ils ont encore leur mot à dire. En fait, une course contre la montre semble s’être engagée à notre insu. Il nous faut accélérer la chute ce gouvernement avant que le patronat n’épuise totalement le jouet de ses caprices.


Nico Cué
Secrétaire général

 

Der 7. Oktober ist der Anfang vom Ende ...


Das Schicksal von Charles Michel und seiner flämischblauen Regierung liegt in unserer Hand. Seine Zukunft hängt von uns ab – soviel ist klar. Ein bisschen von jedem von uns; vor allem aber davon, ob es uns gelingt, den Willen und die Entschlossenheit derer zu bündeln, die in dieser kranken und bröckelnden Gesellschaft ein Interesse daran haben, ihn seinen Hut nehmen zu sehen. Wir sind am zahlreichsten. Das ist Fakt. Wir sind ungefähr ... 99%!


Dessen müsste sich nur jeder vollauf bewusst werden. Und genau darin besteht in den kommenden Wochen unsere Aufgabe. Erklären. Überzeugen. Zusammenschließen. In den Produktionshallen. Auf den Märkten. Wenn nötig auch in der Kneipe. 
Die gesamte Föderalpolitik ist darauf ausgerichtet, dem einen Prozent, den Steinreichen, der oberen Schicht, die Füße zu küssen. Die genießen die Vorteile. Wir unternehmen die Anstrengungen. Soweit die ungerechte Aufgabenverteilung, mit der wir auf allen politischen, wirtschaftlichen, sozialen und steuerlichen Ebenen konfrontiert werden.

Im abgelaufenen Jahr hat das schwarz-gelb-blaue Gespann seine ganze Energie darauf verwendet, diese schreiende Unterechtigkeit zu verschleiern – zugegebenermaßen, mit einigem Talent. Angeblich von Lincoln stammt der Spruch, man könne „ein einziges Mal alle belügen, ständig einen Einzelnen belügen aber nicht ständig alle belügen“. Michel Junior belügt seit über einem Jahr die gesamte Bevölkerung ... Es wird sich relativ schnell herausstellen, ober der amerikanische Präsident, der seinerzeit die Sklaverei abschaffte, sich mit seiner Aussage geirrt hat oder nicht.


Die Erklärungen der MR während der Wahlkampagne mit den Entscheidungen zu vergleichen, die sie an der Regierung mitverbrochen hat, ist in den sozialen Netzwerken mittlerweile schon zu einer Art Running Gag geworden. Erst ging es um das Bündnis mit der NVA. Dann um den Index. Um die Anhebung des Rentenalters. Oder auch um das Fernsehen, den Strom ... Belassen wir es lieber dabei, das Fass läuft vor lauter Lügen schon über.


Zeit, die Michel-Regierung abzusetzen. Schon, um den jüngeren Generationen in Sachen Ethik eine Lehre zu erteilen. Je früher wir zu etwas Anstand zurückfinden, desto besser. Also krempeln wir die Ärmel hoch. Der 7. Oktober wird der Anfang vom Ende sein!
Wir benötigen einen Aktionsplan. Und den müssen wir dann umsetzen – ohne unnötige Verzögerungen, aber auch nicht überstürzt. Natürlich müssen wir aus unseren bisherigen Fehlern die nötigen Lehren ziehen und die Richtung korrigieren – in aller Bescheidenheit, aber entschlossen. Bei diesem Unterfangen sind unsere Aktivisten zugleich unser wertvollstes Gut, unsere größte Schlagkraft und vor allem, unser präzisester Kompass. Sie haben bisher nur selten falsch gelegen!


Die Arbeitgeberschaft wachrütteln
„Karl der Kühne“ hat es tatsächlich gewagt, den genetischen Code der sozialen Konzertierung „à la belge“ zu verändern. Mit dem Einverständnis insbesondere der Arbeitgeber – als unverholenen Befürwortern dieser Machenschaften – konnte er die „Zehnergruppe“ (später dann „Achtergruppe“) überzeugen, seine Politik des Rückschritts folgsam durchzuwinken. Zugleich hat er damit die Möglichkeit einer ernstzunehmenden und wirksamen Konzertierung in diesem Land für die Zukunft doch sehr infrage gestellt. Dabei liegen auf den Schreibtischen des Nationalen Arbeitsrats, des Landesamtes für Arbeitsbeschaffung, des LIKIV oder der Zehnergruppe noch genügend heiße Eisen: das Ende der Berufslaufbahn, die menschenwürdige Arbeit, die Lohnverhandlungen, die Kontrolle der Verfügbarkeit ... Nichts Geringeres als das – und sogar mehr.


Heute obliegt es den Arbeitgebern, zu beweisen, dass sie aus Verblendung durch Michel, Peeters, De Wever und Konsorten nicht ihre wichtigsten Arbeitsmittel opfern werden. Gekonnt hat die Regierung eine Fata Morgana inszeniert und den Arbeitgebern vorgegaukelt, dass sie gar nicht mehr verhandeln müssten. Dass sie sich getrost zurücklehnen könnten, weil Premier Michel und sein Team letzten Endes die Arbeit an ihrer Stelle machen würden. Sie bräuchten eigentlich nur noch den Schnabel aufzusperren, um von der Regierung all das entgegen zu nehmen, was sie am Verhandlungstisch mit Argumenten und Überzeugungsarbeit nicht würden durchsetzen können.


Aus Träumen erwacht man meistens recht schnell
Und dennoch scheint die FEB nach wie vor fest zu schlafen. Mit einem Aufstand, wie ihn sonst nur verwöhnte Kinder oder gestopfte Gänse veranstalten, hat der eigentliche Boss klar zu verstehen gegeben, dass der Hunger des Kuckucks noch nicht gestillt ist. Es geschah anlässlich eines Gesprächs über die Revision des Wettbewerbsgesetzes. Dabei bezifferte Herr Timmermans die aktuellen „Lohnentgleisungen“ Belgiens mit 8-9%. Was aus seinem Mund einer Forderung nach vier oder fünf zusätzlichen Indexsprüngen entspricht. Nicht weniger als das. Und da der Appetit bekanntlich mit dem Essen kommt, hat er auch die Erweiterung des Vergleichs unserer Löhne mit Italien und Spanien morgen (und warum nicht Polen und Litauen übermorgen) in Erwägung gezogen.
Ob Michel Junior und seine flämischen Oberbefehlshaber bei dem Tempo noch mitkommen, ist keinesfalls sicher.


Man muss dem Gemetzel Einhalt gebieten, die FEB schnellstens aufwecken und dem katastrophalen Experiment mit dieser Koalition endlich ein Ende bereiten – indem man in aller Deutlichkeit daran erinnert, dass es in diesem Land auch Arbeitnehmer gibt, und diese ihr Wörtchen mitzureden haben. Das Ganze entwickelt sich langsam zu einem Wettlauf gegen die Zeit. Wir müssen rasch handeln und die Regierung zu Fall bringen, ehe die Arbeitgeberschaft ihr Spielzeug erschöpft hat.


Nico Cué
Generalsekretär